Ordre de Tyr
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

Aller en bas
Anora Thalmont
Anora Thalmont
Commandeur
Commandeur
Messages : 12
Date d'inscription : 28/05/2017

Classification des Morts-Vivants Vol I Mort-vivant physique « courant » Par Lytta Elvengrey de Froidval Empty Classification des Morts-Vivants Vol I Mort-vivant physique « courant » Par Lytta Elvengrey de Froidval

Lun 29 Mai - 12:39
Classification des Morts-Vivants Vol I
Mort-vivant physique « courant »
Par Lytta Elvengrey de Froidval

Classification des Morts-Vivants Vol I Mort-vivant physique « courant » Par Lytta Elvengrey de Froidval Shield11

Introduction-

Afin d’affronter une menace, il est convenu de connaitre celle-ci le plus possible pour y être préparé en temps voulus.  C’est donc dans cette idée que je me suis décidé à pousser mes recherches et analyses sur les créatures que nous connaissons tous désormais, les charmantes et délicates créatures dites mortes-vivantes. Il en existe un nombre très différent et varié, chacun ayant ses propres caractéristiques d’approches et d’analyses. C’est d’ailleurs devant ce constat que je baserais ce premier volume sur les morts-vivants que nous, humanité, avons le plus de chance de croiser ou directement lié à notre espèce.

En effet il est important de souligner que toute chose « vivante » est susceptible d’être transformé en mort-vivant par l’intervention d’un nécromancien ou par la contamination comme la Peste de Lordaeron par exemple. Ainsi vous pouvez facilement trouver des races « primitives » elles aussi impacté par cela comme les kobolds, les gnolls ou les murlocs.


De plus, un mort-vivant est très différent d’un autre selon sa dangerosité ou même sa forme. Il est évident qu’une goule représentera un danger beaucoup moins grand qu’un chevalier de la mort et qu’un mort-vivant sous forme d’esprit devra être abordé différemment qu’un mort-vivant dit physique. Il sera donc question ici des morts-vivants physiques qu’il est, hélas, plutôt facile de croiser sur Azeroth. D’autres volumes viendront par la suite afin de traiter et classifier les morts-vivants « intangibles » mais également les créatures les plus dangereuses, « l’élite morte-vivante » pour faire simple, et enfin les différentes expérimentations dont nous avons eu connaissance comme à la Scholomance sur une couvée draconide.


Rapide historique-

Il n’est évidemment pas question de faire concurrence aux historiens qui doivent en connaitre bien plus que moi sur la triste histoire des morts-vivants mais il me semblait important de poser le contexte sur l’apparition et l’influence morte-vivante sur notre monde.

Il est, de mon point de vue, impossible de cibler précisément quand le premier mort-vivant foula le sol d’Azeroth cependant il est fort probable qu’une telle apparition est en lien avec les premières espèces manipulant les arcanes, la nécromancie étant une forme d’arcane. Peut-être que les trolls des empires jumeaux Gurubashi et Amani pratiquaient déjà cette forme de magie qui sait ?

Pour nous, humain, les morts-vivants furent longtemps affiliés aux fables et aux mythes tant leurs apparitions étaient un fait rarissime. C’est dans les guerres successives que l’idée qu’il était possible de relever des morts pour marcher de nouveau devint de plus en plus crédible et redouté. Le premier exemple frappant fut donné lors de la seconde guerre avec l’apparition des premiers chevaliers de la mort créés par la horde noire. Primitifs, ces chevaliers de la mort étaient très différents de ceux que nous connaissons désormais. L’idée était « simple » : infuser l’esprit d’un nécrophytes orc dans le corps d’un chevalier humain afin de l’animer de nouveau et de semer la terreur dans nos esprits « Inutile de nous combattre, car même dans la mort vous nous servirez » en sommes. Il est important de noter que ces chevaliers de la mort étaient peu nombreux (plus aucun ne doit encore être animé de nos jours d’ailleurs) et l’idée qu’il s’agissait de traites ou de chevalier corrompu fut largement diffusé dans la population et les forces combattantes.

L’impact des morts-vivants fut bien évidemment dû à la troisième guerre et à l’implication du culte des damnés sous l’autorité de Kel’Thuzad avec l’utilisation de la nécromancie et de la Peste du fléau en quantité industrielle qui changea notre vision et perception de ces créatures. Cette utilisation et la poussé en matière de connaissance pour la nécromancie du culte des damnés suffit à raser pratiquement tous les royaumes du nord du continent des Royaumes de l’Est faisant ainsi passer la fable à la réalité avec les conséquences que nous connaissons tous. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il est désormais « facile » de croiser un mort-vivant. Il suffit de vous rendre aux Bois de la Pénombre et de vous y enfoncer un peu pour tomber nez à nez avec une goule ou un squelette.


Le cadavre animé « Zombi »-

Commençons notre classification avec sans doute le plus triste et pitoyable mort-vivant que nous pouvons croiser. Le cadavre animé, ou Zombi comme il est courant de le nommer, est la caste la moins élevée dans l’organigramme des morts-vivants, très facilement dominable à cause de son manque d’ambition et de libre arbitre. Il est relevé généralement en masse par un nécromancien ou par l’infection d’une fosse commune par la peste et va être utilisé comme chair à canon envoyé en première ligne avec ses petits camarades. L’utilisation massive de zombis a plusieurs objectifs pour les castes supérieures mortes-vivantes : noyer l’ennemi sous la masse, insuffler la terreur dans leurs cœurs et surtout rependre la maladie car les zombis sont très souvent infestés de parasites en faisant de parfaits porteurs de peste afin de contaminer la faune, la flore et en particulier les populations civiles.

Le corps du zombi reflète l’utilité de cette créature pitoyable. En décrépitude, sa chair perpétuellement en décomposition d’où s’écoule toutes sortes de liquide visqueux à l’odeur ignoble pouvant donner la nausée à un orc. Sa peau flasque et pelant continuellement révèle régulièrement des organes osseux et desséchés.  Cet état rend donc le zombi très lent, il se déplace de façon nonchalante sans espoirs de salut que celui d’une vraie mort rapide que devrait, et doit, lui donner chacun d’entre nous lorsqu’il en croise un.

Cependant il existe bien pire que l’apparence physique terrifiante et lamentable de ces créatures. Je peux effectivement affirmer selon mes observations sur le terrain et en me basant sur d’autres témoignages que tous les zombis ne perdent pas leurs souvenirs et personnalités une fois relevés. Certes minoritaire quelques zombis conservent bien des souvenirs d’une vie passée et la conscience d’être piégé dans un corps en décrépitude et contraint de servir leurs anciens ennemis. De temps en temps, un zombi conserve son intellect ou développe une forme de sentiment au cours de longues années. Personne n'a pu créer cette circonstance intentionnellement, et personne ne comprend non plus pourquoi ou comment cela arrive. Selon mon point de vue, il est possible que cela arrive lorsqu’un zombi ayant réussi à garder quelques souvenirs de sa vie passée reste longtemps hors de contrôle d’un nécromancien et peut ainsi tenter de reconstruire son intellect. Il faut cependant nuancer ce propos, la durée de « vie » d’un zombi étant très faible en moyenne il est rare d’en arriver jusque-là. De plus, la majeure partie de ces créatures une fois relevée se comporte plus comme des bêtes voraces qu’autre chose agissant selon un instinct primaire.


La Goule-

Les goules sont la force principale des morts-vivants. Ce sont des créatures vicieuses, conservant peu de leur humanité. La peste a déchiré de loin la majeure partie de leurs souvenirs, laissant seulement le sentiment de faim et des instincts de survie de base à la place. Les goules sont sauvages, bestiales et souvent considérées d'être l’une des formes la plus basse des morts-vivants.

De constitution humanoïde à la base, le corps de la goule fut tellement décomposé et charcuté par la peste qu’il en devient difficile d’imaginer l’être humain qu’elle était à l’origine : la peau flasque et pâle en partie décomposée, bossu, le visage déformé d’une sauvagerie bestiale. Même ceux qui étaient proches de l'individu dans la vie ont des difficultés à reconnaître leur personne aimée ; la transformation enlève la plupart des vestiges d'humanité aussi bien que les caractéristiques identifiables de la structure du corps et de la voix.  Il est d’ailleurs étonnant de voir que malgré leur état physique pitoyable, les goules sont beaucoup véloces et rapides que les simples zombis pouvant sans problème rattraper un adversaire ralenti par une armure lourde par exemple.

Les goules malgré leur stupidité sont des combattants qu’il ne faut pas sous-estimer. Elles ne sont pas spécialement dangereuses une fois isolées mais en groupe elles deviennent subitement beaucoup plus difficiles à gérer. Vous pouvez également oublier les légendes urbaines disant que pour se débarrasser d’une goule il suffit de viser le cerveau ou les organes vitaux. Non, ces organes ont déjà cessé de fonctionner depuis longtemps et les détruire en priorité ne changera rien. Le meilleur moyen d’en venir à bout et tout simplement de la démembrer ou de l’incinérer. De plus, c’est bien dans sa capacité à se régénérer en dévorant les morts ou ses congénères qui fait de la goule un adversaire beaucoup plus dangereux qu’elle peut le laisser supposer.

À cause de leur intelligence limitée, leur tactique d’attaque est généralement de frapper quelque chose jusqu'à ce que ce soit mort. Ainsi, les castes supérieures mortes-vivantes utilisent les goules dans des missions suicides ou de débordement où aucune tactique n'est nécessaire. Certaines goules sont d’ailleurs créées intentionnellement instables, nous les connaissons régulièrement sous le nom de goule incendiaire, afin de les envoyés comme des kamikazes sur les lignes ennemies et de les faire exploser. Bien que les goules globalement soient toutes purulentes et infestées par les maladies ou par la peste du fléau, certaines le sont plus que d’autres et sont créées uniquement dans l’objectif de rependre l’infection sur la faune et la flore d’une région ou d’une population.

Elles ont une certaine ruse animale lorsqu'il s'agit des embuscades et d'autres stratégies d'attaques primitives. Elles n'utilisent globalement pas d'armes, leurs armes étant directement sur elles : leurs griffes acérées et leur mâchoire puissante pouvant vous déchiqueter sans problème. Il est cependant possible que certaines goules utilisent des armes « primitives » comme des pioches (Des goules sont d’ailleurs utilisées comme mains-d’œuvre) des pelles, armes rouillées. J’ai personnellement vu une goule armée d’un chandelier lors d’une de mes expéditions d’observation. Le plus terrifiant étant que  comme les zombis, il est avéré que des goules, plus exactement l’âme emprisonnée dans le corps, ont connaissance de leur état de servitude et de damnation contraintes d’obéir aux castes supérieures mortes-vivantes, de voir dans quel état misérable elles sont réduites physiquement, ou d’errer seule en attendant une mort définitive.

Le squelette-

Tout le monde n'est pas amené, au cours de son existence, à rencontrer un non mort. Cependant, lorsqu’on vous parle de mort-vivant, de nécromancie ou du fléau, pour la plupart d’entre nous la première image qui apparaît dans notre esprit est celle d’une tête de mort, d’un crâne ou tout simplement d’un squelette jonchant le sol. Cela n’est pas dû au hasard car dans cette illustration morbide les ossements représentent la mort pour beaucoup de culture. Il était donc évident que le culte des damnés parvient à les utiliser dans le but de créer davantage de soldats pour leur sombre dessein. Les squelettes relevés sont très différents des zombis ou même des goules. De par leur apparence déjà mais surtout sur l’utilité de ceux-ci.

Si je pouvais définir l’utilité d’un squelette, je dirais qu’il s’agit d’un automate dénué de conscience et d’intellect et créé uniquement pour servir de combattant de ligne dont l’objectif sera de détruire tout ce qu’il croisera sur son chemin.  Ces constructions, ou reconstruction plutôt, faites de magie impie et nécrotique sont régulièrement relevées depuis de vieux champs de bataille ou des lieux de sépulture montés à la hâte juste à côté pour y enterrer les morts afin d’y éviter les épidémies. Ce procédé a deux finalités : créer un maximum de squelette en un temps réduit et les équiper directement avec leurs anciens équipements du temps de leur vivant très souvent laissé sur place dû à l’endommagement. La majeure partie de ces automates sont donc fréquemment armés d’armes et d’armures rouillés. Mal équipés, les squelettes possèdent cependant une force  incroyable et sont très résistants à la plupart des attaques physiques et il faudra les endommager profondément pour que la magie maintenant les os en place se dissipe, réduisant l’assemblage osseux en un simple tas d’os.

Il est d’ailleurs intéressant de noter que certaines liches et nécromanciens utilisent des squelettes comme garde rapprochée du fait de l’étonnante résistance de ceux-ci et surtout du peu d’entretien qu’ils demandent. Il faut être très prudent lorsque ces squelettes d’élites sont proches, car ceux-ci sont beaucoup mieux équipés et « entrainés » que les autres.

D’autres squelettes peuvent même être utilisés comme des lanceurs de sort par leurs créateurs. J’ai eu l’occasion d’en observer quelques-uns lançant des traits de glaces ou d’ombres lors de la chute de Gilnéas. Ceux-ci sont de loin les plus dangereux de ces automates car ils combinent à la fois la solidité et la puissance que peuvent déverser les arcanes. De plus, il n’y a visiblement que les liches ou les nécromanciens ayant un niveau de connaissance suffisamment élevé pour créer de telles créatures qui demandent beaucoup plus de temps et d’investissement. Il peut donc sembler logique que si l’investissement nécessaire est plus important pour le maitre de ces squelettes que celui-ci ne doit pas être très loin de ses créations lorsque vous les voyez.

Enfin, certains chercheurs et autres aventuriers douteux affirment avoir rencontré lors de leurs différents voyages aux quatre coins du monde des squelettes qui eux étaient dotés d’une forme d’intelligence. Certains pouvant même parler distinctement et donner des ordres, allant du simple « marcher » à toute une tactique militaire de débordement. Je pense cependant qu’il s’agit ici d’interprétation et d’analyse exagérés malgré le fait qu’il reste bien évidemment possible qu’un squelette sur mille puisse développer un intellect plus poussé que ses congères mais certainement pas au point d’en arriver à les commander comme il peut se raconter.


L’Abomination-

Pour terminer ce premier volume de classification des morts-vivants je vais désormais m’attarder sur l’abomination. C’est une créature que beaucoup connaissent malheureusement que ce soit en l’ayant vu de ses propres yeux ou par les histoires qui se racontent sur elle. L’abomination est un mort-vivant dangereux et puissant qu’il ne faut absolument pas prendre à la légère. Sa place dans ce premier volume pourrait sembler étrange, cependant je me justifierais en disant que les abominations sont certes plus rares que les morts-vivants précédents mais qu’elles sont généralement bien représentées dans le panel des morts-vivant les plus apprécier des castes supérieures mortes-vivantes. Il n’est donc pas « rare » d’en voir lorsqu’une région est infestée de morts-vivants tel que les Bois de la Pénombre lorsque Sombre Comté fut attaqué par l’une de ces créatures il y a plusieurs années.

Les abominations sont de grande créature mesurant entre cinq et sept mètres pour les plus grandes avec un poids qui est environ de deux cents à trois cent kilos. Elles possèdent la force de dix hommes en moyenne. La construction de l’abomination exige une grande source de magie impie et de « science » afin d’être en capacité tant d’animer le mort-vivant que de la garder en un seul « morceau ». Les abominations sont donc difficiles à créer mais une fois fait ils sont des serviteurs fanatiquement loyaux et des combattants énormément puissants pour son maitre.


Mais comment une telle créature peut-être crée ? Comment est-il possible d’arriver à un stade aussi poussé de destruction et de restructuration d’être vivants ? Je vais tenter d’y répondre en y apportant les connaissances que j’ai pu rassembler et grâce à mon analyse d’un corps d’une abomination que j’ai eu la « chance » de faire.


Le corps de l’abomination avant de former un tronc plus ou moins uni était bien à l’origine plusieurs corps d’autres êtres vivants. Cette créature est donc un assemblage de morceaux, de jambes, de bras, d’organes récupérer sur d’autres cadavres afin de former un ensemble grotesque, tordus et mutilés renforcer par une influence poussée d’arcane corrompu et de peste à l’époque du fléau. C’est cela qui donne l’apparence massive de l’abomination car sans cette intervention, l’abomination ne serait en réalité qu’un tas de membres « normaux » cousus les uns aux autres. L’animation d’une abomination quant à elle vient d’une conglomération blasphématoire d’âmes incorporées dans les cadavres qui composent la chair de l’abomination. Cette créature est ainsi une entité singulière avec une âme unie de plusieurs fragments d’autres âmes. Il est certain que l’abomination ne se rappelle de rien de ses vies précédentes et ne développera presque jamais une forme de conscience ou d’intellect. Le processus de création est d’ailleurs tellement poussé et horrible qu’il n’est pas rare que les fragments des âmes ne s’accordent pas et rendent l’abomination complètement hors de contrôle, ses créateurs devant l’abattre pour recommencer.

Au combat les abominations sont intrépides, tenaces et des plus résistantes, capables de tenir pendant des heures à la suite sans se lasser ou faiblir. Elles portent (directement fixé sur leurs membres disproportionnés) des crochets similaires à ceux qu’utilisent nos bouchers, des lames de faucilles et par moments d’énormes lames-poings. Combiné avec la force brute de l’abomination, ses armes « primitives » peuvent faire des ravages sur un champ de bataille. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il est communément admis qu’une abomination possède la force de dix hommes, celle-ci étant capable d’en faucher une dizaine dans un unique coup.

Cependant la dangerosité de cette créature ne s’arrête pas dans sa force physique. L’abomination est également porteuse de maladie, de la peste du fléau ou celle des réprouvés d’ailleurs, celle-ci est clairement visible dans une traînée de gaz acide et toxique. Couramment appelée « nuée toxique » elle est réputée capable pour faire pourrir les chairs en quelques instants. Enfin, bien que ces créatures soient globalement très limitées intellectuellement elles peuvent par moments (généralement en pendant des affrontements) montrer un sursaut de perspicacité, modifiant les ordres donnés afin d’en tirer avantage comme attaquer en priorité l’adversaire qu’elles pensent être le commandant adversaire.

En parlant d’ordre et selon mes observations et témoignages de soldats lors de la chute de Gilnéas le créateur ou le commandant de l’abomination doit être environ à 30-40 mètres de celle-ci pour que ses ordres passent, ou être à portée de voix sinon. Dans le cas contraire, l’abomination fera de son mieux si je puis dire dans la situation qu’elle rencontrera une fois seule. C’est-à-dire effectuer son dernier ordre à la lettre jusqu’à ce que ce ne soit plus possible en suivant cette direction. Cette capacité à s’adapter en temps réel fait des abominations l’un des piliers des armées mortes-vivantes que nous avons pu connaitre, pouvant à la fois être utilisés comme force brute au combat, à l’arrière pour garder des points stratégiques ou encore pour rependre différentes maladies dans une région en guerre.


Conclusion-


Pour faire une rapide conclusion de ce premier volume de la Classification des Morts-vivants, nous avons vu ici les différents types de morts-vivants physiques, ou tangibles, que nous pouvons croiser et qui ont eu hélas un impact fort sur Azeroth depuis les premiers chevaliers de la mort de la horde noire au fléau qui a ravagé le nord des Royaume de l’Est. J’ai voulu ici traiter des morts-vivants classiques avant tout, ceux que nous connaissons et sur qui nous disposons de plusieurs informations solides. D’autres morts-vivants physiques auraient pu être intégrés à ce premier volume je le conçois, tel que les Geist, les géants de chair du Norfendre et les Nérubiens. Cependant, je ne dispose pas encore à cette heure d’informations et de sources d’analyses suffisantes pour traiter ces types de morts-vivants, ceux-ci viendront très certainement dans un prochain volume.
Le prochain volume d’ailleurs sera consacré aux morts-vivants « intangibles » ou aux esprits comme il est courant de les nommer.

J’ai conscience que mes recherches peuvent nourrir un certain scepticisme et questionnement sur mon objectif de m’intéresser au domaine de la nécromancie et de la création de mort-vivant. En effet, nombreux sont les exemples d’érudits et d’utilisateurs des arcanes ayant sombré à la tentation d’utiliser cette sombre magie afin d’accumuler pouvoir et puissance. Il est d’ailleurs intrigant de voir comme il est « facile » de réanimer des morts lorsque vous poussez vos recherches et vos analyses. Je souhaite être transparente sur ce point, mon unique but est et sera toujours l’enrichissement de la connaissance. Les morts-vivants font hélas partie de notre monde et pour y faire face et ne plus connaitre les destructions que nous avons connues, il est de mon avis que nous avons besoin de connaitre ces créatures : comment sont-elles créées et pourquoi.


Je déconseille évidemment vivement toutes personnes ayant comme idée de toucher à la nécromancie, celle-ci étant très dangereuse pour le pratiquant et encore plus pour ceux qui se trouve autour de lui.
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum